A nous 2022 !!

Ma déclaration d’intention à cette nouvelle année 🙂

© Samatha Pastoor

Le choix de l’optimisme

Oui, je fais partie des optimistes ! Quand ça tangue, quand c’est houleux, je suis convaincue que le calme et la joie reviendront. Peut-être parce que j’ai déjà traversé quelques tempêtes et qu’à chaque fois, j’ai appris, grandi puis savouré le nouvel équilibre qui s’instaurait. Alors, cette année 2022, je l’aborde avec enthousiasme et l’envie irrépressible de célébrer des cérémonies de mariage !

Oui j’ai très envie et j’y crois ! En 2021, j’étais moins confiante, échaudée par les nombreux reports, j’avais considérablement restreint le nombre de mes cérémonies. J’ai cependant vécu intensément chaque mariage et pris le temps, aussi, d’affiner mes envies et mes valeurs pour confirmer la manière dont j’appréhende mon métier.

Plus que des cérémonies

Ce que j’aime c’est penser, écrire, réfléchir mais aussi, et surtout, accompagner les autres dans cet exercice pour mieux affirmer qui ils et elles sont. Et je me réjouis sincèrement de travailler avec des couples intéressés par cette approche dans la préparation de leur cérémonie.

Ensemble, on ne crée pas seulement un joli moment, on va plus loin. On donne du sens, on explore les possibles pour révéler des valeurs essentielles, on dévoile des envies insoupçonnées, on ose ! On parle de vous deux et de votre amour bien sûr, de ce et ceux qui vous lient, mais aussi du quotidien, des joies, des épreuves, des choses banales qui ne le sont pas tant que ça, de la vie en somme ! Et c’est ça mon secret : avec vous, je célèbre la vie, votre vie !

Joli programme non ? Alors à nous 2022, à nous la vie ! On a de belles choses à créer ensemble !

PS : il reste quelques places dans mon planning cérémonies de 2022, n’hésitez pas à venir me parler de vos projets 🙂

Être officiante de cérémonie laïque

Ce métier d’officiante que j’aime tant

Ces derniers temps, j’ai beaucoup réfléchi à mon métier d’officiante ; à comment je le pratique, à ce qu’il représente pour moi, à l’impact qu’il a dans ma propre vie.

Quand je travaillais dans un bureau je pressentais déjà que ce que j’étais pouvait influer sur mon travail. Une de mes premières chefs m’avait d’ailleurs dit qu’on crée toujours un peu son poste ; elle avait raison.

mon-métier d'officiante

Aujourd’hui, j’ai monté mon entreprise et cette conviction est encore plus profondément ancrée en moi.

Saisir sa différence

Quand on monte son entreprise, on essaie toujours de trouver ce qui nous différencie des autres. Et l’art du marketing nous pousse à mettre en avant ce truc en plus, une patte. Mais en fait, on a rarement un seul truc. Et particulièrement dans le métier d’officiante où ce que l’on est importe autant que ce que l’on sait faire. Personne n’embauchera un.e officiant.e de cérémonie laïque avec qui le courant ne passe pas au seul motif qu’elle est très professionnelle. Ça ne suffit pas.

Est-ce que mon truc c’est d’être une littéraire et d’avoir un parcours d’études en philo ? Est-ce que c’est ma spécialisation en politique et religion – deux sphères qui ont pour fonction de relier les gens – qui me donne une touche particulière ? Est-ce que c’est ma conviction profonde que dans cette société sécularisée les humains ont besoin de sacré et de célébrer symboliquement des étapes de la vie ? Peut-être. Sûrement.

mon métier d'officiante
© Snaggah Photo

C’est peut-être aussi cette envie, héritée de mon père, aussi grisante qu’épuisante, de toujours me démener pour les autres, de leur rendre la vie plus facile et plus belle. C’est sûrement encore ma curiosité naturelle envers les gens et les choses. Ou mon envie sincère de mettre en lumière les évidences : celle qu’on sait mais qu’on ne dit jamais.

Le métier d’officiante : ce que l’on fait et ce que l’on est

Ce qui fait notre patte, c’est la personne qu’on est. Dans tout ce qu’on est. C’est l’idée que j’essaie de transmettre à mes apprenti.e.s officiant.e.s quand je donne des cours et c’est pourquoi je suis persuadée qu’on n’est jamais vraiment en concurrence.

Nos clients nous choisissent parce que nous leur correspondons, par nos compétences c’est vrai et bien sûr, mais aussi et beaucoup à travers nos personnalités. Si vous saviez le nombre de personnes parmi mes mariés qui aiment manger, faire la fête, recevoir leurs proches (trois de mes grandes passions !). Ils ne veulent pas tous une cérémonie teintée de philo, ils sont parfois plus organisés sur les plannings que moi mais on se retrouve sur le goût du partage, sur l’amour des bonnes choses et des souvenirs qu’on construit.

métier-d'officiante
métier-d’officiante

Toujours une question de choix

C’est aussi pour ça que j’aime à penser que je choisis mes mariés autant qu’ils me choisissent. Parce qu’on va vivre un moment fort. Un moment fort de leur vie que je suis apte à créer et à célébrer, mais un moment où je serai plus qu’une professionnelle. Je raccroche souvent mon téléphone en disant « je l’aime bien » ou « je les aime bien » parce que vous me touchez, vous me faites rire, parfois je me retrouve en vous. Mes cérémonies ne sont jamais les mêmes car ce ne sont jamais les mêmes personnes, ni les mêmes envies ; et ce n’est jamais non plus le même lien qui se crée. Il a, à chaque fois, une saveur particulière. Celle des émotions nées des mois passés à réfléchir tous les trois et à créer ensemble cette petite heure de bonheur et d’engagement qu’est votre cérémonie.

rituel des rubans
© Alexandra Maldémé

Aujourd’hui, je travaille avec des outils que j’affine d’année en année. Je travaille avec rigueur parce que je suis comme ça. Mais je travaille aussi beaucoup avec les émotions, les vôtres, celles de vos proches et les miennes. Ce sont des joies, des appréhensions parfois, des frustrations aussi. Et c’est ce savant mélange qui fait le sel de mon métier d’officiante. Un métier que j’adore, où je donne beaucoup et reçois tant et où, toujours, je me dis : je suis bien ici.

Et si on préparait votre cérémonie ensemble ?

Ce qui dépend de nous…

…et ce qui n’en dépend pas

© Julien Labrosse

Un adage, tiré de la sagesse stoïcienne, guide ma vie depuis presque vingt ans : « il est des choses qui dépendent de nous, il en est qui n’en dépendent pas. » La sérénité dépend de notre capacité à distinguer les deux.

Et en 2020, comme tout le monde, j’ai pris de plein fouet une tempête qui ne dépendait pas de moi . J’ai nommé ce cher Covid ! Les conséquences ont été multiples et assez conséquentes pour mon activité : deux tiers de mes cérémonies ont été décalées à 2021. Quasi KO par uppercut pour une officiante à plein temps. Et pourtant, malgré le marasme engendré, je ne pouvais que comprendre le choix de mes clients.

Décider d’une ellipse

La seule certitude de l’incertain tient dans la conviction que les choses risquent de bouger. Il me semblait donc compliqué de préparer les cérémonies comme si une année de plus n’allait rien changer. Alors, très vite, j’ai proposé une pause aux couples qui ont choisi de reporter.

Une fois la nouvelle date validée, on s’est donc donné rendez-vous début janvier 2021. D’ici là, on s’autorisait une ellipse et je laissais mes héros suivre le cours de leur vie sans moi et moi sans eux. Certains de mes couples en ont profité pour agrandir leur famille et deux bébés sont annoncés pour 2021 ! Il y a aussi eu des déménagements, des réaménagements d’appartements, et malheureusement des choses plus tristes et graves. La vie.

Une ellipse tumultueuse aussi

Après une ellipse de littérature, on résume le temps passé en quelques mots et événements. Et hop, peut repartir sur le récit ! Mon ellipse à moi a démarré dans le stress et l’effervescence ; difficile de la résumer tant je tanguais entre mille sujets. Il me fallait garder le sourire, rassurer mes client.e.s, proposer des solutions. Tout cela en voyant ma saison s’effondrer. Alors, je cherchais des idées et des projets. Je voulais dépasser la crise, trouver une manière de sortir grandie du marasme. Cela faisait beaucoup d’impératifs pour une situation parfaitement inconnue et imprévisible, je l’avoue.

Alors après quelques mois de bataille, j’ai compris que j’avais, moi aussi, besoin de cette parenthèse que je conseillais à tout le monde. Lorsque ça tangue, ma meilleure option est toujours le pas de côté. Il me permet de remettre au centre mon adage stoïcien pour séparer ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas. Et vraiment, en 2020 nombre de choses ne dépendaient pas de moi !

Ou plutôt ouvrir une parenthèse

© Max Van den Oetelaar

Face à ce constat, j’ai enfin décidé d’appuyer sur pause. Pour sortir du tourbillon, m’extraire de l’incertain et me concentrer sur ce qui me faisait du bien. J’ai choisi de tourner mon regard vers le positif dans cette année de quasi ellipse professionnelle. Un peu par déni, un peu par survie, beaucoup par envie. Et l’ellipse est devenue parenthèse, une parenthèse qui se remplit.

J’ai décidé d’agir pleinement sur ce qui dépendait de moi, me délestant de ce qui n’en dépendait pas. Je me suis rattachée au concret et particulièrement à ma maison en Bourgogne : ce projet devenu réalité en mai dernier. Alors, j’ai pris le temps de savourer cet accomplissement. J’ai aussi beaucoup pensé, marché, écouté des podcasts, lu, réfléchi le monde avec mes proches, et, parfois même, j’ai réussi à ne rien faire. C’est un luxe.

Dans cette parenthèse, j’ai également vécu quatre bulles de bonheur professionnel, comme des respirations ; des parenthèses dans la parenthèse. Ces quatre cérémonies maintenues en 2020 avaient, toutes, une saveur particulière, intense, exceptionnelle. Elles ont confirmé la beauté simple et nécessaire de ces moments de vie où l’on se rassemble, pour partager ensemble et créer des souvenirs. Franchement, ça m’avait manqué ! Après, chaque cérémonie, je rentrais chez moi regonflée à bloc et convaincue de faire le bon métier !

2021 : fin de la parenthèse ?

Les parenthèses ne sont jamais une clôture. Au contraire. Elles ouvrent les possibles, elles ouvrent parfois même une nouvelle parenthèse. L’ellipse accélère le temps, passe des événements sous silence. La parenthèse, elle, enrichit le propos et lui apporte de la nuance. Grâce à elle, on va plus loin, on gagne en profondeur.

Ma parenthèse 2020 m’a permis de savoir au plus profond de moi que je suis au bon endroit, alignée avec ma vie et mes envies. Elle a confirmé l’amour que j’ai pour mon métier, sa créativité et les rencontres qui en découlent. Elle a aussi validé mon nouvel ancrage et le choix heureux de revenir à la vie bourguignonne. Et une chose est sûre, elle a renforcé ma conviction qu’une fois concentrée sur ce qui dépend de moi, je trouve toujours ce qui me permettra d’avancer et d’y trouver un biais intéressant.

Alors avançons ! Et pour 2021, je n’ai aucune réponse. Après à peine un mois mais, au vu des dernières infos, l’année risque déjà d’être assez mouvementée. Elle nous apportera certainement son lot d’incertitudes et de changements de dernière minute, mais avec 2020 on a posé les bases. A nous d’économiser nos forces sur ce qui ne dépend pas de nous pour agir pleinement sur ce qui nous appartient ! Et s’il faut ouvrir d’autres parenthèses, on saura déjà comment faire 🙂

NB : pour inspirer vos prochaines parenthèses 🙂

  • Franck Ferrand raconte sur Radio Classique, de Franck Ferrand donc, j’adore son ton enthousiaste et un peu suranné aussi.
  • Au coeur de l’histoire de Jean des Cars sur Europe 1. J’ai dévoré les épisodes sur les deux Elisabeth d’Angleterre
  • Réflexions autour de l’idée d’otium (le loisir fécond et désintéressé), par exemple dans cette interview très intéressante sur l’idée d’otium, ).
  • Les pensées pour moi-même de Marc Aurèle, où l’on retrouve notamment cet adage : « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre. 
  • Entre parenthèses de Clotilde Lhotte, un premier roman tout à fait dans l’esprit de cet article !

Dix joies de 2020

Le choix du bilan joyeux

Citez-moi dix joies de votre année

Il y a un an, à l’aube de 2020, je clamais haut et fort que l’année à venir serait bonne, exceptionnelle même. Après un an à gérer, depuis Paris, les travaux de ma maison en Bourgogne tout en restant concentrée, disponible et créative pour les couples qui me confiaient leur cérémonie, je rêvais d’une bonne année. J’avais donc décidé que ce serait une année sereine, pleine d’accomplissements pour couronner les efforts passés.

Et 2020 a été 2020. Je ne reviendrai pas sur le contexte, je pense que vous le situez !

Exercice de pensée sur l’année écoulée

C’est vrai que l’année a été compliquée, bouleversée et bouleversante. Personnellement, j’ai eu la chance d’éviter la maladie et de voir mes proches y échapper ou s’en sortir. C’est déjà formidable en soi.

Par contre, mon entreprise a pris de plein fouet les interdictions de rassemblement. Nombre de mes cérémonies ont été décalées à 2021. C’est inquiétant, stressant, cela pose énormément de questions pour la suite et, très honnêtement, je n’ai pas ou peu de réponses à ce jour. Mais est-ce pour autant une année à oublier, une mauvaise année ? Est-ce qu’on ne peut pas trouver aussi du positif, des étincelles pour éclairer le tunnel de 2020 ?

Voilà l’exercice auquel je me suis essayée il y a une semaine. Moi l’optimiste, je traversais une phase de cafard intense (oui oui ça m’arrive aussi !) et j’ai croisé sur instagram une collègue wedding planner qui invitait ses abonné.e.s à lister dix choses positives dans leurs vies en 2020. J’ai commencé à noter et je vous assure que ça fait un bien fou. Cela recentre sur le bon, le joyeux et le beau, Un vrai cercle vertueux ! Alors j’ai eu envie de partager mes réponses avec vous et, surtout, de vous inviter à l’exercice. Je me lance :

Ma liste de dix joies en 2020
© Carole J. Photographie

Mes dix joies en 2020 :

J’ai emménagé dans ma super maison en Bourgogne ! C’est un vrai chez moi qui m’appartient et que je dessine à mon image. Un chez-moi dont la porte est toujours ouverte et qui accueillera bientôt, dans la maisonnette des invités, les couples souhaitant s’offrir une parenthèse bourguignonne lors de la préparation de leur cérémonie !

J’ai redécouvert les grands week-ends d’été avec les ami.e.s. En fait, c’est chouette d’être en congés en même temps que tout le monde ! Comme je viens de m’installer, j’ai beaucoup joué les hôtesses et on a arpenté mes environs. On a en a pris plein les mirettes et les papilles !

J’ai célébré mon premier baptême et j’ai adoré ! On a réussi à créer un vrai moment de communion, très créatif où les enfants, et pas seulement le jeune baptisé, ont eu leur part. Un d’eux a même dit ensuite qu’il aimerait avoir un baptême comme ça, j’adore !

J’ai certes eu huit reports de cérémonie mais cette année j’ai donné corps et vie à quatre cérémonies. Chacune m’a rappelé à quel point j’aime mon métier, à quel point je suis faite pour ça ! Je me nourris de ce bonheur créatif, humain et plein d’émotion pour aborder la saison 2021 !

J’ai eu du temps pour moi, du vrai, du bon. Parole d’entrepreneuse, on a rarement l’occasion de cet espace-temps dédié à soi, et ça aussi, ça nourrit !

J’ai redécouvert le plaisir de coacher des pros ! Coucou La semeuse de bonheur que j’ai accompagnée pour une réflexion globale sur son business. On a exploré ses envies et ses forces pour mieux définir sa patte en tant qu’officiante. Cela nous a permis de briser certains plafonds, d’écarter quelques croyances et de structurer sa démarche. Je suis extrêmement fière d’elle !

 On a développé un super groupe de copines officiantes, un vrai groupe où on rigole autant qu’on se console et qu’on se conseille. Alors, ça ne m’aide pas vraiment à passer moins de temps sur mon téléphone, mais ce quatuor-là mérite les fourmis dans les doigts à pianoter des dizaines de messages 😉

 J’ai rencontré des personnes formidables dans ma nouvelle vie bourguignonne. Moi qui avait peur de me sentir seule dans une petite ville après dix ans de rythme parisien. Eh bien pas du tout ! J’ai été vite adoptée et je sens que 2021 va s’enrichir de belles amitiés !  

Et en parlant d’amitié, le confinement puis le déménagement m’ont confirmé que la distance physique n’est pas un problème. On se téléphone, on s’écrit, on se confie, on se rend visite et c’est le lien qui compte, qu’importent les kilomètres.

J’avais quitté la maison familiale à 13 ans pour l’internat, je l’ai retrouvée à quasi 35 pour le confinement. Cela faisait bien longtemps que je n’y avais pas passé deux mois complets ! Alors, cette année, j’ai profité pleinement de ma famille. J’ai pu jouer les arpètes boulangères avec mon frère, retrouver une forme de quotidienneté avec ma mère, marcher pendant des heures dans les champs et me repaître de mes neveux adorés. Ça aussi, ça vaut son pesant d’or.

Seulement dix joies ?

Maintenant que je suis lancée, je pourrais continuer et lister 20, 30 bonheurs de 2020. Il y a les soirées improbables, les câlins véritables, les fous rires au téléphone. Mais aussi le sentiment du travail accompli à chaque fois que je terminais de nettoyer des tomettes, d’installer un nouveau rang d’étagères ou de peindre des fenêtres dans ma maison. Il y a eu tous les « merci » aux yeux embués de mes clients. Les « on veut que ce soit toi pour notre mariage » des futurs. Et les sourires des invité.e.s.

Alors clairement même s’il y a eu tout le reste, même si on a été soufflés par cette pandémie, je persiste et je peux affirmer que, malgré les malgré, 2020 fut une bonne année !

Et vous, si vous deviez lister dix joies de 2020, vous citeriez quoi ?

Le choix de parler d’autre chose

Tourner la tête et les yeux vers le beau

Regarder vers le beau
© Chase Clark

Aujourd’hui, on est le 31 mars. Ça fait 15 jours que nous sommes officiellement confinés, interdits de sortie – sauf pour aller soigner les malades et assurer les besoins élémentaires des gens. Merci et bravo toutes ces personnes, vraiment !

Assigné.e.s à résidence

Moi, je fais partie des confinés. Ceci dit, le rythme de télétravail désormais imposé m’est plutôt familier : mon bureau est déjà dans ma chambre depuis un peu plus de quatre ans . Oui, je fais partie des personnes qui ont fait le choix de travailler chez elles et y trouvent leur bonheur.

Mais là c’est différent. Là ce n’est pas un choix individuel, c’est un choix collectif. Et nous vivons une période proprement incroyable. Je ne vous apprends rien.

Tout le monde parle de ce coronavirus, renommé Covid 19 ; je fais le choix de ne pas en parler. Je ne saurais pas quoi en dire, je ne suis absolument pas compétente en la matière et je ne le serai jamais. Je vais plutôt me concentrer sur mes mariés et sur mes cérémonies. Sur l’après, même si la date est encore incertaine.

Se concentrer sur la suite et sur le beau

Je fais ce choix aussi parce je trouve ce climat monomaniaque complètement anxiogène. L’autre soir, je regardais un polar bien glauque et à la fin je me suis juste dit que ça m’avait fait du bien ! Cherchez l’erreur ! Eh bien si, c’était chouette d’avoir pu concentrer mon attention sur autre chose que les infos et les messages répétant les gestes barrières. Messages importants au demeurant, je ne le nierai pas.

Alors j’ai décidé, à mon humble niveau, non pas de faire l’autruche qui se cache la vérité, mais de me tourner vers le beau, la lumière et les mille autres sujets qu’on peut aborder. C’est pourquoi, je conserve mon planning éditorial sur le blog et je continue de partager sur Facebook et Instagram des images ou des articles autour des cérémonies laïques. C’est pourquoi, tous les jours en story Instagram, je partage avec vous une lecture d’un texte autour de l’amour, de l’amitié, du désir, du bonheur. Pour ouvrir des parenthèses dans un quotidien bien altéré et parce que l’après viendra !

J’ai hâte que cette période bizarre soit derrière nous, hâte de faire des câlins et des rendez-vous en vrai. D’ici-là, portez-vous bien, prenez soin de vous et des vôtres !

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Hello 2020 !

Tu commences à peine et pourtant je sais que tu seras une belle année. Une année de folie où les petites graines plantées en 2019 vont fleurir et prendre de l’ampleur. Alors bienvenue jolie 2020 ! On a mille choses à découvrir ensemble, mille joies à partager, mille projets à mener. Et d’abord, ensemble, refermons doucement la porte de l’année passée.

© Carole J. Photographie

Chère 2019,

de toi je garderai de merveilleux souvenirs.

Commençons par ces dix mariages où la créativité a été le maître mot ! Il y a encore un an, je n’imaginais pas m’amuser avec un faux départ de cérémonie ou intégrer un jingle dansé entre des discours. Et pourtant…

Moi la fan de Beckett autant que de Joe Dassin, je n’aurais oser rêver d’une lecture d’En attendant Godot ou d’un échange d’alliances reprenant les couplets de A toi. Et pourtant… Pourtant c’était si beau. De cette poésie décalée que j’aime tant.

Cette année encore, j’ai rencontré des couples fantastiques et de nombreuses idées improbables se sont révélées les premières pierres de moments magiques. Merci 2019.

Avec toi, j’ai découvert de nouvelles pépites comme le pays basque et ce superbe domaine de Petiosse, pour un de mes mariages les plus décalés. J’ai enfin célébré un mariage au château du Vivier dans des ruines splendides ou profité du calme d’un étang en Bourgogne. C’est ça la vie d’officiante et c’est ça qui est merveilleux. On a le luxe de varier les décors et les héros.

Grâce à toi 2019, j’ai confirmé ce que je pressentais depuis quelques années : j’ai la chance absolue d’exercer un métier qui est fait pour moi. Un métier pluriel où Deleuze et Dalida se croisent parfois, où chaque rencontre avec un couple me touche de manière différente et où j’ai la sensation de toujours avancer et apprendre de nouvelles choses. C’est aussi un métier exigeant ; le sur mesure, l’écriture fine et la recherche de sens ne sont pas des options mais la base.  C’est parce qu’on s’appuie sur cette base non négociable qu’on s’amuse tellement ensuite. Alors merci à vous mes amoureux et amoureuses de 2019, merci de m’avoir fait confiance, merci d’avoir osé et de m’avoir accordé l’honneur de célébrer votre grand jour.

2019 tu m’as aussi permis d’identifier, de poser et de respecter mes limites. Tu n’as pas été facile tous les jours et je sais que tu as été une année de transition sur de nombreux points.

© Evie S.

Alors à nous 2020 !

A nous deux et à nous toutes et tous d’ailleurs ! A nous les rencontres, les conversations passionnées, les nouvelles graines à semer et les rêves qui deviennent réalité. En 2020, je fêterai ma 50e cérémonie de mariage mais aussi ma première cérémonie de parrainage-marrainage et mon deuxième renouvellement de vœux. Je trépigne déjà !

Et je ne vous parle même pas des neuf mariages qui s’annoncent et de ceux qui vont encore arriver. 2020 tu vas être dense, joyeuse et remplie de possibles ! Tu seras une année de cérémonies plus que jamais et une année d’écriture. Tu seras une année de coaching car je lance une offre d’accompagnement pour les pros de la cérémonie. Tu seras aussi ma première année bourguignonne, celle où après dix ans à Paris, je vais installer mes pénates dans une cité médiévale au charme fou. J’ai hâte 2020, tellement hâte !

J’espère que vous aussi 2020 vous enthousiasme et je vous souhaite une année folle, une année riche, une année heureuse, une année de réalisation de vos projets les plus ambitieux et de ces petites victoires qui nous font avancer chaque jour. Amusez-vous surtout, et soyez heureux car comme disait le grand Jacques « le bonheur est notre destin véritable ».

Pourquoi j’adore le troisième rendez-vous cérémonie

Quand la magie s’enclenche !

troisième rendez-vous
© Tyler Nix

Pour préparer une cérémonie d’engagement, je prévois environ trois à quatre rendez-vous avec mes marié.e.s. Ce sont des moments privilégiés où l’on apprend à se connaître et où l’on creuse les sujets et les envies. Vous le savez, j’aime beaucoup les premiers rendez-vous cérémonie, mais chaque étape a une saveur particulière ! Celle du troisième rendez-vous tient à une forme de magie. Je vous en dis plus !

La sensation de retrouver des amis

Au premier rendez-vous, je dois faire mes preuves : on se découvre et j’espère que le couple rencontré aura envie de continuer avec moi. Lors du deuxième, on apprend à mieux se connaître et pour le troisième c’est la joie des retrouvailles. On se connaît, on a déjà eu le bonheur de bavarder lors des rendez-vous précédents. Et depuis, on s’est textoté, appelé et on s’est envoyé des mails. Bref, on a échangé !

Il n’y a alors plus de stress mais seulement du plaisir. Le plaisir de se raconter les derniers mois passés, les derniers projets, les dernières avancées sur le mariage. J’adore cette sensation d’être en bonne compagnie avec seulement l’envie de profiter du moment et d’avancer ensemble.

Chemin vers cérémonie unique
© Franck Torralba

La magie de la création à six mains

Pendant les rendez-vous, je choisis volontairement de ne pas dévoiler certaines choses aux mariés et de ne pas guider la conversation de manière trop rigide. Parce que je préfère laisser voguer l’imagination. Je ne veux pas qu’on s’enferme dans un carcan établi trop vite. Et aussi parce que j’aime bien garder des surprises !

Alors on discute, on passe d’un sujet à un autre, je fais évoluer mes questions lorsqu’on dévie ou si on fait un grand saut en avant. Et ce qui est formidable c’est que mes mariés me suivent dans ce cheminement. Ils me font confiance et ne s’inquiètent jamais de ce cadre mouvant.

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C’est aussi cela qui permet la magie du troisième rendez-vous. Les idées ont suivi leur voie et se structurent alors aisément. Toutes les bribes de conversations, les grandes valeurs, les chansons qu’on a évoquées, tous les souvenirs, les choix de rituel s’harmonisent et prennent la forme d’une cérémonie laïque unique. Le chemin que nous avons fait ensemble depuis quelques mois trouve ainsi son point d’arrivée. C’est magique et naturel. Et à ce moment-là, après des mois d’échange et de réflexion, les mariés n’imaginent plus leur cérémonie autrement. Elle est devenue la leur.

Quand la cérémonie devient votre cérémonie

Pendant les premiers rendez-vous, les couples sont en attente d’idées, de conseils. J’entends souvent la question « qu’est-ce qui se fait d’habitude » ? Je me fais, alors, un malin plaisir de recentrer le sujet vers des questions du type : « qu’est-ce qui vous ferait envie à vous ? », « est-ce que ce rituel, cette idée, cette valeur te parle, fait écho en toi, en vous ? ».

3e rendez-vous
© Jessica da Rosa

Pendant le troisième rendez-vous, je sens que mes conseils ont porté leurs fruits. Je sens des personnes convaincues de leur choix. Les mariés ont souvent beaucoup de choses à me présenter et me décrivent, avec leurs mots et leurs idées, leur cérémonie. Une cérémonie laïque qui leur ressemble et ne ressemble qu’à eux. Celle qu’ils ont construite peu à peu en pensée et en imagination.

Il n’est plus question d’habitude ou de tradition, ce qui compte c’est leur histoire et leurs envies qui désormais sont organisées dans un cadre plus précis. C’est à ce moment qu’ils me disent « on a hâte d’y être » pour découvrir cet instant imaginé dans sa réalité concrète.

Alors il n’y a plus qu’à. Plus qu’à donner vie à ces grandes lignes directrices. Une autre forme de magie, celle de l’écriture !

la magie du 3e rendez-vous
© freddy Castro

Préparation du mariage et diplomatie

Ce qu’en pensent les autres

Mariage et diplomatie

Quand on se marie c’est un peu comme lorsqu’on fait un enfant : c’est une expérience qui vous appartient pleinement et pourtant tout le monde aura un avis sur vos choix, ou une expérience à partager avec vous*. C’est un fait, le mariage cristallise des souvenirs, des envies, des clichés aussi. Ce n’est pas grave en soi, c’est même plutôt intéressant et ça peut vous permettre d’aborder des sujets vraiment importants avec vos proches. Prenons trois exemples où mariage et diplomatie sont de mise.

« Moi à mon mariage je n’ai pas fait ça »

Cette phrase vous risquez de l’entendre assez souvent, notamment – mais pas que – de la part de personnes plus âgées. En effet, elles peuvent être déstabilisées par rapport à certains de vos choix et à des sujets qui ne leur semblent pas prioritaires par exemple. Alors avant d’interpréter cette phrase comme un simple « c’est nul ! », prenez un peu de recul 🙂

mariage et diplomatie familiale

On ne se marie plus de la même manière et plus complètement pour les mêmes raisons aujourd’hui. On se marie surtout parce qu’on a envie de le faire, pas parce qu’on doit le faire. La nuance est de taille car nécessairement on s’approprie son mariage différemment. Donc on choisit ses invités, oubliant parfois le cousin éloigné ou l’ancien collègue préféré de son père. Donc on organise une cérémonie laïque plutôt que de se contenter de la mairie ou de suivre un dogme religieux. Donc on prend parfois deux ans pour tout organiser.

Ce sont vos choix, ils n’ont pas à être remis en cause, mais pour des personnes passées par la case mariage à l’époque où les parents organisaient et décidaient de tout cela peut être étonnant. Vous rappeler qu’on n’a pas fait les mêmes choix que vous, c’est une manière de remonter le temps. C’est aussi souvent le signe d’une envie de partager une expérience, un souvenir avec vous.

Face à ce type de réaction, je vous conseille simplement de leur demander pourquoi elles n’ont pas fait comme vous. C’est une manière de leur redonner de la place, de montrer à ces personnes qu’elles vous importent. Vous apprendrez souvent plein de choses et les convertirez plus facilement.

« Tu es vraiment sûr.e de cette décision ? »

cérémonie de mariage et diplomatie
Conçu par Freepik

Là encore on touche à l’idée d’incompréhension. En vous interrogeant sur la pertinence de vos choix, on exprime son étonnement mais aussi son intérêt. C’est également une astuce de manipulation discrète, osons le dire. Mais tant mieux !

C’est vrai, quand quelqu’un nous pose ce type de question on a souvent tendance à douter. Et l’avantage d’une deuxième réflexion c’est qu’elle permet d’abandonner une idée finalement pas si dingue, ou au contraire de lui donner encore plus de sens et de valeur. Alors remerciez les adeptes du doute !

Une nouvelle fois, je vous invite à ouvrir le dialogue et à tendre l’oreille. Une maman qui demande à son fils s’il est sûr de ne pas vouloir faire une entrée du marié, c’est souvent une maman qui rêve d’accompagner son fils pour ce moment. Si votre meilleur ami tique sur votre cérémonie célébrée par un.e pro, c’est peut-être parce qu’il aurait aimé que vous le choisissiez comme officiant. Les gens se projettent souvent dans votre mariage, à vous d’échanger avec eux pour clarifier les situations.

Mariage-et-diplomatie
© Alex Holyoake

L’absence d’intérêt visible

Pendant les repas de famille, on ne vous pose pas de questions. Pendant les dîners de l’amitié on ne rebondit pas lorsque vous évoquez votre mariage. Oui, c’est un peu vexant, mais respirez !

Deux options sont envisageables. Soit vous en parlez trop et vos proches en ont assez. Oui, je sais c’est vexant aussi, mais c’est une option, pensez-y. 🙂 Votre mariage c’est le vôtre, ça a une incidence dans votre vie, moins dans celle de votre entourage. Ici encore c’est comme lorsque vous attendez un enfant, cela va changer votre vie, beaucoup moins celle de vos proches. Cela peut vous blesser un peu mais c’est un fait.

Mariage et diplomatie
© Jenny Russel

La deuxième option c’est que vos proches ne veulent pas vous envahir ou qu’ils ne savent pas quelle implication avoir dans la préparation de votre mariage. C’est peut-être évident pour vous que votre frère viendra à l’essayage de costume ou que votre cousine préférée sera demoiselle d’honneur et organisera des animations pendant la soirée. Mais pour eux, ce n’est peut-être pas aussi clair. Alors n’hésitez pas à leur expliquer le rôle que vous les voyez jouer et à en discuter avec eux pour voir si l’exercice leur convient. Parole de fille qui tombe des nues, ravie cependant, à chaque fois qu’elle est invitée à un mariage ou à un anniversaire 😉

raisons de se marier
© Pablo Heimplatz

Je pourrais enrichir ces exemples de mille autres. Petits détails, incompréhensions, déceptions, légères frustrations que mes marié.e.s ont croisées, mais là n’est pas mon but. Ce que je peux vous dire c’est que très régulièrement lorsqu’on évoque ces sujets, je pose la même question : « et tu lui en as parlé ? »

Et souvent, au rendez-vous suivant, le conflit larvé a été abordé, les mariés sont rassurés et on peut continuer à avancer avec sérénité. Quand c’est un peu plus compliqué, il m’arrive de prendre le relais. C’est parfois plus facile de désamorcer certains sujets avec une personne extérieure et neutre, comme l’officiante, il n’y a pas d’affect en jeu. Ça tombe bien, j’aime beaucoup jouer les diplomates et les renoueuses de dialogue !

Et vous, ça vous est déjà arrivé de devoir faire rimer préparation du mariage et diplomatie ?

*C’est rigolo ça marche aussi avec beaucoup d’expériences de vie. Par exemple quand je dis que j’ai une formation en philosophie, 80% de mes interlocuteurs me racontent leur année de philo en terminale qu’ils ont adorée ou détestée. C’est la preuve que personne n’est indifférent à la philosophie ! Même si je ne peux déplorer quelques rendez-vous ratés dans ces fameuses classes de terminale.

Quand je deviens prof pour les apprenties officiantes

Former les officiant.e.s de demain

formation officiant

En juin dernier, j’ai donné mon premier cours d’écriture de cérémonie laïque et j’ai adoré. En novembre dernier, ce sont trois journées que j’ai assumées avec un plaisir non dissimulé auprès de mes apprenti.e.s officiant.e.s. Et dans quelques jours, je commence ma prochaine session. Alors c’est officiel je fais partie de l’équipe pédagogique de l’IWI (International Wedding Institute) pour l’année scolaire 2018-2019 ! Je donne ainsi des cours à Lyon et à Paris, mes deux villes ; ma ville de cœur et ma ville de vie.

La prof qui ne voulait pas être prof

Quand j’ai raté l’agrégation de philo, ma copine Gwen m’a dit que c’était peut-être un mal pour un bien car selon elle je n’étais pas faite pour travailler avec des ados. Comme elle a raison ! Quand elle me raconte son quotidien, je m’exclame très souvent « je suis tellement contente d’avoir raté le concours ! ». Elle, elle adore mais je me rends compte, que c’est vrai : je n’aurais pas pu travailler avec des ados ou du moins avec des personnes qui n’ont pas choisi d’être là.

C’est aussi ça qui me plaît et qui me porte avec les cours à l’IWI, mes apprenti.e.s officiant.e.s viennent en cours car ils et elles souhaitent y apprendre quelque chose. Nous sommes dans une vraie interaction et elle est riche. Riche de leurs questions, de leurs expériences et de leurs envies.

Former les futur.e.s officiant.e.s

Je forme des futur.e.s officiant.e.s, je forme donc mes concurrent.e.s, c’est vrai. D’aucun.e.s pourraient trouver ça dangereux mais, pour être honnête, je ne le pense pas. Tout d’abord parce que le marché de la cérémonie laïque est en pleine expansion. De plus en plus de couples se tournent vers cette forme de célébration de leur mariage et je pense que cela va aller en augmentant encore dans les années à venir. On a mille et une raisons de choisir la cérémonie laïque soit parce qu’on veut du sur mesure, soit parce qu’on mixe les religions, soit parce qu’on ne peut pas se marier religieusement quand bien même on voudrait, voire les trois. Voire tant d’autres raisons. Alors je pense sincèrement qu’il y a de la place pour tout le monde !

J’aime aussi à penser que mes clients ne viennent pas vers moi parce que je suis une officiante mais parce que je suis cette officiante. C’est ce que j’essaie de transmettre à mes élèves et futur.e.s concurrent.e.s : soyez rigoureux.ses, précis.e.s, efficaces (évidemment c’est la base !) et surtout développez votre touche personnelle, mettez en valeur ce que vous êtes et ce que vous savez/aimez faire. C’est ainsi que vous trouverez vos clients. Quand ils et elles me remercient de leur avoir transmis cette idée, je me dis que j’ai gagné ma journée !

La prof qui aime bien être prof !

En formant de futures officiantes, je me nourris énormément aussi. J’ai toujours dit que ce que j’aime dans mon métier ce sont les rencontres. J’aime évidemment les belles histoires d’amour mais j’aime aussi énormément les gens tout simplement. J’aime découvrir leurs histoires, comprendre ce qui les fait vibrer, les aider à accepter ce qui les fait douter. Alors avec mes élèves, je m’en donne à cœur joie.

Elles apprennent à se mettre à l’écoute des autres, elles se dévoilent aussi beaucoup. Parfois, c’est compliqué de soumettre leurs écrits au reste du groupe ou de prendre la parole en public. Mais les élèves avancent et les peurs du lundi ont bien souvent disparu le vendredi. Dans ces moments-là, je comprends ce que mes amies profs aiment dans leur métier. On voit grandir les personnes, on les voit prendre de l’ampleur prêtes à déployer leurs ailes tels les albatros de Baudelaire*.

* Et oui, au début, elles sont un peu timides, parfois gauches puis elles prennent de l’assurance et s’envolent avec grâce ! 

De 2018 à 2019…

2019 année de la teuf/de la meuf/du reuf/du neuf *

*Rayez la mention inutile ou prenez les toutes !

2019 année de la teuf
© Fidel Fernando

2018 se devait d’être une bonne année et elle l’a été ! Oh que oui. Une année riche, une année pleine de joies, de rencontres, de pics de stress et de gros moments de doute aussi – ne nous mentons pas ! – et de grandes décisions ! C’est fou comme un an ça passe vite. Et en même temps, il s’est passé tellement de choses que j’ai l’impression que l’année écoulée en a contenu au moins deux !

Adieu 2018 et merci !

En 2018 j’ai eu la joie de créer 14 cérémonies avec des mariés plus merveilleux les uns que les autres. Certains sont devenus des amis et tous ont une place particulière dans mon cœur. C’est fou, il y a 12 ou 18 mois, nous étions des inconnus et désormais il y a cette expérience qui nous lie. J’avais touché cette idée du doigt en 2017 ; et en 2018 c’est devenu une évidence : après le mariage, la vie reprend son cours et pourtant, il reste quelque chose, une forme de tendresse, d’attachement sincère. On se suit de plus ou moins près, mais on est heureux de prendre quelques nouvelles, de boire un café, de dîner voire de faire un karaoké d’anniversaire. Merci pour ça. Merci à vous 28 ! Et merci à tous vos proches, à ces personnes qui en se confiant à moi, en me faisant des blagues, en se moquant tendrement de vous m’ont permis de toujours mieux vous connaître et de m’adapter encore plus à vos envies, et même de vous créer des surprises sur mesure.

Voeux-2019

Merci aussi à mon super groupe de copines de coworking (oui même si on a un garçon, j’utilise le pluriel de majorité car 2019 sera l’année de la meuf !). Grâce à vous, les coups de mou deviennent l’occasion de shoot d’amitié. Grâce à votre exigence, on se porte mutuellement vers le haut et c’est un bonheur de voir le chemin parcouru pour chacune de nous. Et promis, un jour on sera à la Une d’un de ces magazines de leader que je ne lis jamais et que certaines adorent !

Merci à mes consœurs, on est quelques-unes à échanger et particulièrement merci à toi Anouck pour tout, tout simplement ! Et des « tout » grâce à toi, cette année, il y en a eu plein. Merci à mes copines et copains photographes, dj, propriétaires de lieu et créatrice de robes de mariée avec qui j’aime tant discuter de notre monde du mariage et de la vie en général. Je ne soupçonnais pas que de belles amitiés pouvaient naître de ces rencontres entre professionnel.le.s du mariage, j’avais tort et tant mieux.

Et évidemment merci à mes ami.e.s et à ma famille ! Sans vous, je suis un petit être bien incomplet. Je sais pourquoi j’aime tant les mariages où les proches des mariés sont extrêmement impliqués et ravis pour le couple qui s’unit : j’y retrouve toujours un peu de vous. J’ai une chance infinie de vous avoir dans ma vie, j’en ai conscience chaque jour un peu plus.

Avec tous ces mercis, 2018 c’est fini, et ce n’est que pour mieux continuer !

Mes vœux 2019
© Vincent Bourrut

A nous 2019 !

Je ne sais pas encore si 2019 sera l’année de la teuf, de la meuf ou du reuf (pas facile les rimes en –euf !) mais, j’ai déjà décidé que ce sera une année formidable.

2019 sera une année extraordinaire, déjà parce que je vais célébrer le mariage de mon frère ! Vous êtes 7 autres couples à m’avoir confié votre cérémonie, j’ai hâte d’y être. Vous serez encore quelques-uns à me contacter dans les mois à venir et ce sera super aussi. Parce que j’aime mon métier et que j’ai le plaisir de travailler exclusivement avec des personnes choisies. J’ai conscience du luxe que cela représente et cela participe de l’entrain et de l’énergie qui m’animent.

Mes vœux 2019
© Rémi Barthas

En 2019, je continue également mes cours de cérémonie laïque à l’IWI, et je sens que l’écriture va prendre une place encore plus conséquente dans ma vie professionnelle et personnelle. Et comme il y a eu mille choses en 2018 que je n’aurais pas soupçonnées je m’attends à plein de nouvelles surprises en 2019.

2019 sera une année extraordinaire, j’en suis sûre et je vous le souhaite. La vie c’est aussi ce que l’on décide, alors je vous souhaite de décider de faire de cette année qui s’ouvre à nous, une année dont vous ferez le bilan avec ce petit sourire charmé de douce nostalgie. Amusez-vous et profitez de ce que la vie, cette farceuse, a à vous offrir. Prenez même les coups, c’est aussi ça la vie. Et après on se dit qu’on a réussi à les dépasser !

Je vous embrasse, soyez heureux !

Emilie