Célébrer l’amour sous toutes ses formes
Quand je les ai rencontrés, je me suis dit que je voulais absolument préparer leur cérémonie. Ils sont tombés amoureux en quelques jours comme une évidence ; au bout de quelques mois, ils savaient que c’était du sérieux entre eux, et la même évidence les a amenés à penser mariage. Ces personnes sont une évidence en fait ! D’ailleurs, il m’aura fallu à peine deux heures pour avoir moi-même un coup de cœur.
Manuella et Jérôme, ce sont simplement des gens bien. Des gens intelligents, drôles, avec un cœur énorme, entourés par des amis et des familles qui les aiment profondément. On sent chez eux une forme de sérénité malicieuse. Et c’est ce ton-là qui animait leur cérémonie.
Des amis comme une famille
Dès le premier rendez-vous, l’esprit du mariage était clair : place aux proches. Et pour commencer aux témoins qui étaient 9. Oui 9 comme deux fois 4 + 1. Mes mariés avaient en effet désigné une de leurs amies comme témoin partagée. Impossible de lui attribuer une autre fonction, c’est elle qui les as présentés !
Ce que j’avais senti tout au long de la préparation de la cérémonie s’est révélé le jour J, ces mariés sont entourés de gens qui tiennent à eux et qui se sont mis en quatre (voire en neuf !) pour que leur journée de mariage soit parfaite. Aucune frontière n’existait entre liens du cœur et du sang, Manuella et Jérôme sont juste à la tête d’une grande et belle famille !
Rire pour exprimer à quel point on aime
Dans les familles, même celles de cœur, on cache souvent sa pudeur sous le rire mais derrière une blague ou un clin d’œil amusé, on en dit tellement. Je ne vous cache pas que les rires ont ponctué la cérémonie, les photos en témoignent !
Des chansons de Dalida revisitées, aux emprunts au kitsch du conte, les idées fusaient. Et derrière ces tendres moqueries, on entendait l’affection, l’attention de chacune et chacun pour préparer un discours, une lecture, un chant de la plus belle des manières, pour eux.
Entremêler les cultures grâce au chant
Les mariés unissaient leurs familles, leurs amitiés mais ils liaient aussi deux traditions. Ils ont fait le choix d’une cérémonie laïque, mais il était important pour eux que leurs cultures soient représentées. C’est à travers le chant que cela a été fait.
Une des amies du marié a ainsi interprété de manière somptueuse (encore bravo AV !) un Ave Maria et Yerushalayim shel zahav. Qu’il était bon d’entendre fredonner les invités lorsqu’ils reconnaissaient la chanson.
Trois idées dont s’inspirer :
Associer les parents au rituel des rubans
Dans le courant de l’année, Manuella et Jérôme ont demandé à leurs parents quelles valeurs ils pensaient leur avoir transmis. Ce qui avait été présenté comme un « exercice demandé par Emilie » nous a permis de leur concocter une surprise. Au moment du rituel, je leur ai annoncé que ce serait chacun d’entre eux qui viendraient nouer le ruban représentant la valeur transmise aux poignets de leurs enfants.
La lecture à 9 témoins !
Les mariés sont bien entourés et ils aiment leur bande ! Si j’ai insisté pour organiser des duos d’intervenants (et pas des solos – au risque d’une cérémonie trop longue), on a aussi préparé une intervention des témoins à 9. Chacun et chacune a lu un passage d’un poème écrit spécialement pour l’occasion par une des 9. Cette lecture est venue sceller l’échange d’alliances des mariés.
Les discours en chanson
Deux des témoins de Jérôme ont choisi de raconter sa vie et leur amitié en revisitant des chansons des années 70, Dalida en force ! C’était drôle et fin à la fois, je suis fan ! Un des plus grands moments de rires de la cérémonie.
Photos par Alexandra Maldémé et Océane Drollat