Cécile Labrunie et son Gang de muses : une créatrice de robes de mariées engagée

Portrait d’une créatrice et d’une femme en or

(c) Lika Banshoya

J’ai rencontré Cécile à un petit salon du mariage parisien, où nous étions toutes les deux venues en solo, curieuses de rencontres. On a commencé à discuter et au bout de quelques minutes, elle s’est exclamée : « ah mais c’est toi l’Emilie dont m’a parlé Nicolas ! ». Nicolas, c’est Nicolas Liorel et, si vous ne le connaissez pas, sachez qu’il vous manque une dose d’amour dans votre vie.

Il a monté l’Atelier des rendez-vous, où l’on va bien plus que chez un coiffeur : on entre dans une bulle de bon, de beau et de douceur. Nicolas, fait partie de cette bande merveilleuse qui rend les gens beaux et heureux. C’est un aimant d’amour, je l’adore. Bref, pardon pour la parenthèse !

Une rencontre née d’une rencontre

Cécile était allée chez Nicolas quelques semaines avant et quand elle lui avait dit qu’elle créait des robes de mariées, il lui avait parlé de moi et de mon activité d’officiante. Notre point de rencontre était là et notre première conversation s’est donc ouverte sur tout le bien que l’on pensait de cet homme merveilleux. Ce genre d’échange me rend foncièrement heureuse, ouvrir un dialogue sur des louanges sincères à propos d’une autre personne me rassure sur la bonté de l’âme humaine. Et, clairement, à mes yeux, cela vaut tous les tests de personnalités pour repérer les êtres en or.

On s’est revues après ce salon, toujours heureuses d’échanger autour d’un café, d’un déjeuner et de nous trouver d’autres points communs, que ce soit dans nos valeurs ou dans nos histoires de vie. En 2019, j’ai même eu la chance de gagner un concours qu’elle avait organisé, alors on s’est aussi vues pour des essayages. Et j’ai continué à trouver que cette fille était vraiment chouette, je suis sûre que vous connaissez ce sentiment : à chaque fois que vous quittez la personne, vous vous dites « je l’aime bien, elle ! »

(c) Les détails de Lisa

Cécile Labrunie, créatrice de robes de mariées et bien plus encore !

Cécile a beaucoup de talent, elle est sensible, intelligente et foncièrement gentille et surtout elle a un très bel univers, des convictions écologiques fortes assorties d’une approche singulière de son métier et d’une vraie vision. Par exemple, depuis le début, elle se positionne comme artisan d’art et elle veut faire du sur mesure, partir d’un corps, d’une personnalité, d’envies, de craintes, de désirs inavoués pour créer une robe. Elle ne veut pas créer une collection dans laquelle les femmes pourraient éventuellement se reconnaître, non elle veut créer avec elles. Parce que c’est dans la contrainte, le cadre, qu’elle déploie sa meilleure créativité ! Fidèle à cette approche et à ses valeurs, elle crée de plus en plus de robes upcyclées, c’est une nouvelle contrainte mais pour elle, c’est l’avenir, et je crois qu’elle a raison.

(c) Les détails de Lisa
(c) Alex Therry

Une autre de ses convictions est liée à la sororité, la force de ce lien entre femmes, toutes les femmes. Alors, très vite, dès ses débuts, elle a monté des Gangs des muses, proposant à des femmes « normales » (que ce mot est beau et laid à la fois) de porter ses créations le temps d’un défilé joyeux et bon enfant.

J’avais assisté à un de ces événements en 2019 et j’avais adoré l’énergie et ce regard si peu commun qui révèle la beauté des girls next door ! Tant que, très vite, j’ai rêvé secrètement de rejoindre ce gang de muses, je voulais porter, moi aussi, cet esprit Cécile Labrunie et vivre ce moment de femmes et de joie !

(c) Alex Therry

Spoiler alert, un jour j’ai osé demandé mais ça je vous le raconterai dans un deuxième article 🙂