Bilan de vieillesse !
Longtemps, je n’ai pas eu envie de vieillir. A 18 ans, je n’aimais pas du tout cette idée de devenir majeure, à 30 ans, j’ai paniqué en me disant « oh mon dieu j’ai 30 ans, qu’est-ce que j’ai fait de ma vie ? » et là à 33, je suis juste contente. Oui, aujourd’hui j’ai 33 ans et je suis heureuse d’atteindre le canonique « âge du christ », surtout parce que j’ai hâte d’aller voir ce qui se passe après !
C’est vrai, 33 ans pour moi ça veut dire plein de choses.
30 ans + 3 ans
L’année de mes 30 ans, j’ai connu pas mal de déclics, des drôles et des moins drôles. Mais c’est aussi l’année où j’ai décidé d’être adulte, mot dont je refusais de me qualifier et que j’avais d’ailleurs assez de mal à définir.
Puis j’ai compris qu’être adulte, c’est accepter que nous sommes mortels et que ce n’est pas quelque chose de triste. Au contraire, c’est une base à partir de laquelle on peut aller explorer ce que la vie a à nous offrir. Alors, depuis trois ans, j’essaie d’accélérer les possibles et de me réjouir du réalisé.
Les possibles il y en a plein. Seuls quelques-uns deviendront des souvenirs ou des acquis, d’autres me sont encore insoupçonnés et ça me réjouit. Quand on est riches de possibles, on est riche de sa vie. Je ne saurai peut-être jamais parler italien, je ne verrai jamais tous les films qui sont dans ma liste, mais je réaliserai peut-être mon grand projet de résidence (stay tuned ! ). Ou alors ce super projet qui me tient à cœur se transformera en un autre. On verra. Et je trouve ça chouette les « on verra », ça me rend vivante !
33 ans et 3 ans de Pour une cérémonie
J’ai quitté mon ancien travail le 30 novembre 2015, j’avais 30 ans et une semaine. Depuis, mes anniversaires sont aussi ceux de cette décision qui a changé ma vie. Je savais que je voulais partir, je savais que je voulais faire autre chose, remettre du sens et mes valeurs dans mon métier. Pourtant quand j’ai dit au-revoir à tout le monde, je n’en menais pas large. J’étais convaincue d’avoir pris la bonne décision et parfaitement effrayée par l’inconnu qui s’annonçait.
Trois ans après, je suis toujours persuadée d’avoir pris la bonne décision et un peu moins effrayée. L’inconnu se dévoile et devient plus abordable. Moi qui ne connaissait rien au monde du mariage, j’ai appris plein de choses, rencontré des personnes formidables et créé 28 cérémonies ! Oui 28, déjà 28. Chacune d’elle est un souvenir unique et m’a enrichie que ce soit à travers les rencontres, les expériences de chacun ou bien le fait qu’il ne faut pas porter de robe portefeuille quand il y a du vent. La maman de L. m’en saura gré 😉
33 ans et les suivants ?
Les prochaines années sont peuplées de « on verra ». C’est la force du futur. Et ce que je sais déjà, c’est que je pourrai compter sur mes amis et sur ma précieuse famille. Plus je vieillis, plus je prends acte des piliers qu’ils sont dans ma vie : ils sont la stabilité de mes « on verra ».
Je sais aussi que je vais continuer les rencontres et que certaines d’entre elles deviendront des amitiés réelles – on n’en a jamais trop. Je sais que de jolis mariages s’annoncent pour 2019. Déjà 7 de confirmés, et pas des moindres ! Je sais aussi que je vais tenter de rendre réels deux gros projets avant mes 34 ans. J’espère que ces possibles-là deviendront réels et constitueront bientôt de beaux souvenirs. Et il y a tout ce que je ne soupçonne même pas.
Alors on fait quoi ? On se donne rendez-vous pour le bilan des 34 ans ?